Manger bio cest mieux

Courgettes lactofermentées : recette facile pour stocker durablement vos récoltes

Courgettes lactofermentées : recette facile pour stocker durablement vos récoltes

Courgettes lactofermentées : recette facile pour stocker durablement vos récoltes

La courgette est LA star des potagers d’été. Facile à cultiver, généreuse en production, elle finit souvent par envahir nos paniers avec une cadence qui dépasse notre consommation quotidienne. Alors que faire de cet excédent, sans perdre en goût ni en nutriments ? La lactofermentation, bien sûr ! Ancienne méthode de conservation remise au goût du jour, elle permet non seulement d’éviter le gaspillage mais aussi de booster votre flore intestinale. Aujourd’hui, je vous propose une recette simple, testée et approuvée, pour transformer vos courgettes en petits trésors probiotiques.

Pourquoi lactofermenter ses courgettes ?

Si vous avez déjà ouvert un bocal de choucroute crue ou de kimchi artisanal, vous savez à quel point la lactofermentation peut sublimer un légume. Appliquée aux courgettes, cette technique ancienne leur donne du caractère, les rend digestes et prolonge leur durée de vie sans aucune cuisson ni énergie. Autrement dit : c’est écolo, c’est sain, et c’est bon.

Concrètement, la fermentation lactique repose sur une réaction naturelle qui se produit en l’absence d’oxygène grâce à la présence de bonnes bactéries (les fameuses lactobacilles). Ces dernières transforment les sucres des légumes en acide lactique – un formidable agent de conservation qui empêche les bactéries pathogènes de proliférer.

Et comme les courgettes sont gorgées d’eau, elles se prêtent particulièrement bien à cette méthode : il suffit d’ajouter un peu de sel, de les tasser dans des bocaux, et de laisser faire la nature !

Le matériel nécessaire

Pas besoin de vous équiper comme un professionnel de la fermentation pour vous lancer. Voici ce qu’il vous faut :

Bonus : si vous possédez un presse-légumes ou un poids de fermentation, cela vous aidera à maintenir les légumes sous la saumure, mais ce n’est pas indispensable – je vous donne une astuce plus bas.

La recette facile pas à pas

Voici ma méthode, ultra simple et efficace :

Ingrédients de base

Étapes

Et voilà. Une fois au frais, vos courgettes lactofermentées se conserveront plusieurs mois. Avec le temps, elles développent une acidité subtile, très agréable en accompagnement ou dans vos salades composées.

Comment les consommer ?

Les courgettes fermentées sont croquantes, légèrement acidulées, et riches en arômes. On me demande souvent : “Mais tu les manges comment, tes courgettes bizarres ?” – voici quelques idées :

Pensez juste à ne pas les cuire : la chaleur tue les enzymes et bactéries bénéfiques. Préférez les intégrer à froid ou en fin de cuisson.

Ça sent bizarre, est-ce normal ?

Bonne question. Une légère odeur acidulée, presque vinaigrée, est tout à fait normale. En revanche, si votre préparation sent le moisi, ou que des moisissures colorées (vert, noir, rose) apparaissent à la surface, c’est qu’il y a eu un souci – généralement dû à l’exposition à l’air ou à un matériel mal nettoyé.

Quelques astuces pour éviter les échecs :

Quels sont les bienfaits santé ?

Une portion quotidienne de légumes lactofermentés, c’est un vrai cadeau pour le microbiote. Le processus de fermentation augmente la biodisponibilité des vitamines, en particulier les vitamines B et K. Il apporte aussi des probiotiques naturels qui soutiennent la digestion, régulent l’inflammation et renforcent le système immunitaire.

Et contrairement aux idées reçues, la lactofermentation ne rend pas les légumes “plus salés” au palais : l’acidité dominante prend le dessus et vous serez surpris de leur douceur en bouche.

Bonus : version express pour les sceptiques

Pas encore convaincus ou un peu frileux à l’idée de laisser fermenter chez vous ? Commencez par une mini-quantité ! Un bocal de 250 ml fera parfaitement l’affaire. Même méthode, mêmes proportions. Ça permet de tester sans pression, tout en familiarisant votre palais à ces nouvelles saveurs.

Et si ça devient une passion (ce qui pourrait très bien arriver), vous pourrez très vite explorer d’autres légumes : carottes, radis, chou-fleur, haricots verts… Tous se prêtent à merveille à cette technique.

Et après ?

Une fois que vous maîtrisez la base, amusez-vous ! Ajoutez du curcuma, des zestes de citron, ou même un peu de gingembre frais râpé pour des versions aux accents plus toniques. Chaque bocal peut devenir un petit laboratoire gustatif.

Et surtout, partagez autour de vous ! Vos voisins, vos amis ou même vos enfants (si vous les impliquez dans la préparation) pourraient bien devenir fans de ces bocaux vivants pleins de peps. Chez moi, c’est devenu un rituel d’été : on stocke, on déguste, on recommence. Et vous, vous vous lancez quand ?

Quitter la version mobile